Background: Infliximab therapy in patients with Crohn's disease decreases resource use; however, the overall impact on health-related expenditures is unclear, especially beyond one year of study.
Methods: A retrospective analysis of economic data one and two years before and after infliximab therapy was performed using patients who served as their own controls. Total health care resource use and direct health care costs were compared for patients with or without fistulae.
Results: Patients with one (n=66) and two (n=39) years of economic data before and after infliximab treatment had their resource use and direct health care costs estimated. In the year following initiation of infliximab therapy, there were significant decreases in health care use, reflected in total hospital days (495 to 155 [P<0.05]), inpatient colonoscopies (46 to 24 [P<0.05]), outpatient colonoscopies (58 to 33 [P<0.05]) and major surgeries (10 to 2 [P<0.05]). Direct health care costs of inpatient costs for luminal (-$1,747 [P<0.05]) and fistulizing disease (-$2,530 [P<0.05]), major surgeries (-$1240 [P<0.05]) and outpatient colonoscopies (-$184 [P<0.05]) were also significantly reduced before and after infliximab therapy. Total direct health care costs, including the drug cost of infliximab, increased ($21,416 [P<0.05]). In general, the trends in health care costs analyzed over four consecutive years paralleled the two consecutive-year analysis.
Conclusion: Infliximab therapy in patients with Crohn's disease resulted in a significant decrease in both resource use and health care costs, but an increase in total direct health care costs once the cost of infliximab was added.
HISTORIQUE :: La thérapie à l’infliximabchez les patients atteints de la maladie de Crohn réduit l’utilisation des ressources. Cependant, on n’en connaît pas les répercussions globales sur les dépenses liées à la santé, notamment après plus d’un an d’étude.
MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont mené une analyse rétrospective des données économiques un et deux ans avant et après une thérapie à l’infliximab auprès de patients qui étaient leurs propres sujets témoins. Ils ont comparé l’utilisation totale des ressources de santé et les coûts directs de santé chez les patients ayant ou non des fistules.
RÉSULTATS :: Les patients pour qui on connaissait les données économiques sur un an (n=66) et deux ans (n=39) avant et après un traitement à l’infliximab ont fait évaluer leur utilisation des ressources et les coûts directs de santé. Pendant l’année suivant l’initiation de la thérapie à l’infliximab, on constatait une diminution significative de l’utilisation des soins de santé, reflétée par le total des jours d’hospitalisation (passant de 495 à 155 [P<0,05]), les coloscopies chez les patients hospitalisés (de 46 à 24 [P<0,05]), les coloscopies chez les patients en consultations externes (de 58 à 33 [P<0,05]) et les opérations majeures (de dix à deux [P<0,05]). Les coûts de santé directs des patients hospitalisés à l’égard des maladies d’origine luminale(−1 747 $ [P<0,05]) et des maladies fistulisantes (−2 530 $ [P<0,05]), des chirurgies majeures (−1 240 $ [P<0,05]) et les coloscopies chez les patients en consultations externes (−184 $ [P<0,05]) diminuaient aussi considérablement avant et après une thérapie à l’infliximab. Toutefois, le total des coûts directs de santé, y compris le coût de l’infliximab, augmentait (21 416 $ [P<0,05]). En général, les tendances des coûts de santé analysés pendant quatre années consécutives étaient similaires à ceux de l’analyse sur deux années consécutives.
CONCLUSIONS :: La thérapie à l’infliximab chez les patients atteints de la maladie de Crohn assurait une diminution significative tant de l’utilisation des ressources que des coûts de santé, mais une augmentation du total des coûts directs de santé lorsqu’on ajoute le coût de l’infliximab.